Pour la deuxième année consécutive, la Ville de Saint-Hyacinthe est fière de participer au Défi Pissenlits, une initiative propulsée par Nature Action Québec (NAQ) qui a repris cette année la relève de l’entreprise de Miel & Co. Le Défi Pissenlit vise à sensibiliser la population sur l’apport vital des insectes pollinisateurs pour la planète. Comme l’an dernier, la Ville retardera la tonte de 12 de ses terrains municipaux au mois de mai afin permettre aux pollinisateurs de faire le plein de pollen et de nectar que contiennent les pissenlits et autres fleurs.
Voici les terrains municipaux qui font partie de l'initiative du Défi Pissenlits :
La Ville de Saint-Hyacinthe invite toute la population maskoutaine à se joindre à elle pour participer au Défi Pissenlits!
La gestion différenciée est un concept où l’ajustement de la hauteur, ainsi que la fréquence de la tonte des surfaces gazonnée sont revisitées. Ceci permet alors de bénéficier des mêmes avantages qu’offre le Défi Pissenlits, mais en les bonifiant. En effet, en laissant certaines sections des parcs en zones naturelles, il est possible de réduire davantage les coûts d’entretien tout en étant bénéfique pour l’environnement.
La Ville de Saint-Hyacinthe pratique ce type de gestion pour la deuxième année consécutive. En 2023, en collaboration avec l’équipe des travaux publics, une parcelle du parc Paul-Morissette avait été laissée en gestion différenciée et le résultat a été très intéressant. Cette année, cette parcelle sera élargie et la Ville ajoute trois sites supplémentaires soit le parc des Sociétaires bordant la route 116 dans le district Yamaska, une petite parcelle au parc Les Salines près de la zone de tir à l’arc, soit la même que celle pour le Défi pissenlit et le talus parallèle au boulevard Casavant Ouest, entre l’avenue Castelneau et le viaduc du chemin de fer. Il ne faut donc pas s’inquiéter de voir ces parcelles qu’à moitié tondues, mais plutôt s’en réjouir.
La mode de la fameuse pelouse traditionnelle – courte, verte, uniforme – remonte à quelque siècles déjà, où elle était réservée aux mieux nantis. L’arrivée de la tondeuse, l’essor de la classe moyenne et de la banlieue ainsi que les sports sur gazon ont contribué à répandre le modèle de la pelouse traditionnelle. Les pesticides et les engrais de synthèse ont par ailleurs bondi en popularité sur le marché et contribué à perpétuer la « pelouse parfaite ». Cependant, après des années intensives d’utilisation et le constat qui s’est ensuivi sur la toxicité et les impacts néfastes de ces produits, une réflexion sur les changements de pratiques s’est amorcée. L’écopelouse, soit une pelouse où une diversité de plantes est la bienvenue, et qui nécessite un entretien moins intensif, gagne du terrain.
La pelouse écologique (ou écopelouse) ne nécessite aucun pesticide et herbicide, elle requiert des quantités minimales d’eau, et elle est coupée différemment : les rognures sont laissées au sol et sa longueur, minimalement 8 cm, est adéquate. Elle est plus diversifiée et plus résistante aux insectes et aux maladies. Elle est meilleure pour votre santé et celle de l’environnement.
Puisque la pelouse écologique est plus longue, elle nécessite moins d’eau. D’ailleurs, les arrosages fréquents et de courte durée développent un mauvais système racinaire, trop en surface. En période de sécheresse, le gazon ne meurt pas, il entre en dormance. Il faut éviter de le tondre pendant cette période pour ne pas le fragiliser. Lorsque vous tondez la pelouse, laissez l’herbe à une hauteur minimale de 8 centimètres (3 pouces). Lors de la première tonte du printemps et de la dernière tonte de l’automne, il est toutefois recommandé de tondre plus court, à 5 centimètres de hauteur.
Consultez le règlement sur l'arrosage
Les lames de tondeuse doivent toujours être bien affûtées pour obtenir une coupe nette. Des brins de gazon effilochés sont plus vulnérables aux maladies, augmentent les pertes en eau et donnent à la pelouse une apparence brunâtre pendant les jours qui suivent la tonte. Il est également recommandé d’aérer sa pelouse afin de favoriser la pénétration des racines dans le sol. Au besoin d’y mettre un peu de compost qui va aider à alléger les sols argileux et aide à retenir l’humidité de celui-ci.
Consultez un guide complet sur l'usage des pesticides
IMPORTANT:
L’herbicyclage consiste à laisser les rognures de gazon au sol lorsque vous tondez la pelouse. Cette pratique est d’ailleurs bénéfique pour votre pelouse, puisque l’herbe coupée, riche en azote, se décompose en quelques jours et enrichit ainsi le sol. Résistance aux maladies et aux insectes, diminution des besoins d’arrosage, diminution des besoins en engrais… Votre pelouse s’en porte mieux ! Faites cependant attention à ne pas laisser vos rognures de gazon en amas sur votre pelouse, ce qui pourrait l’étouffer.
Les feuilles mortes sont un engrais naturel ! À l’automne, elles peuvent être utilisées comme paillis afin de protéger le sol et l’enrichir. Vous pouvez déposer les feuilles telles quelles au pied des arbres, des arbustes, dans les plates-bandes et le jardin potager, ou les déchiqueter à l’aide d’une tondeuse-déchiqueteuse (il suffit de munir votre tondeuse d’une lame déchiqueteuse). Le paillis ainsi créé préserve l’humidité du sol et agit comme engrais naturel. Vous pouvez également laisser les résidus de feuilles mortes déchiquetées à même votre pelouse afin de l’enrichir. Veillez tout de même à éviter qu’elles ne s’accumulent en trop grande quantité, ce qui pourrait alors nuire à votre gazon.
Si vous laissez une quantité de feuilles intactes sur votre terrain, sachez que ces feuilles représentent un abri pour une multitude d’insectes et petits animaux pendant la saison hivernale. Les conserver donne un coup de pouce aux papillons et autres pollinisateurs !
Vous pouvez aussi ajouter des feuilles mortes dans votre composteur domestique. Elles sont riches en carbone, un ingrédient essentiel à la santé de votre compost. Si vous remarquez des taches noires sur les feuilles, il se pourrait qu’elles soient affectées par une maladie. Dans ce cas pour éviter sa propagation, il vaut mieux les mettre directement dans votre bac brun, ou dans des sacs de jardinage en papier dont vous pourrez disposer à la collecte des matières organiques.
Les mauvaises herbes sont des plantes indésirables, mais la signification du terme varie selon le contexte. Une mauvaise herbe ne désigne pas nécessairement une plante néfaste pour la santé et l’environnement : elle peut tout simplement être considérée comme une plante qui pousse au mauvais endroit. Par exemple, certains considèrent le pissenlit comme étant une mauvaise herbe pour des considérations esthétiques. Même si vous considérez le pissenlit comme une mauvaise herbe, il n’est pas visé par le règlement sur l’entretien des terrains et conséquemment, aucune intervention n’est exigée.
Une pelouse parsemée de pissenlits : le pissenlit représente une source de nourriture importante pour les insectes pollinisateurs tôt au printemps.
Les plantes suivantes sont assujetties à la règlementation numéro 77 concernant les nuisances :