Milieux naturels

Milieux naturels et biodiversité

La région de Saint-Hyacinthe se situe dans le domaine bioclimatique le plus riche et diversifié du Québec. Parmi ses caractéristiques, on note plus de 75 % de forêts, à peine 9 % de milieux humides et 16 % de milieux ouverts et de plantations. On y retrouve plus de 1 470 hectares de milieux naturels répertoriés, soit 7,7 % de la superficie du territoire de la ville. La crête de Saint-Dominique, une tourbière boisée et le parc Les Salines font parties des territoires d’intérêt à l’échelle de la Montérégie. Des corridors naturels d’importance bordent aussi le territoire de la ville à l’ouest et à l’est, et la rivière Yamaska constitue un élément central avec tous les cours d’eau qui s’y jettent, fournissant l'eau potable et abritant une quarantaine d’espèces de poissons.

Le guide « Découvrez les milieux naturels de Saint-Hyacinthe » dévoile la diversité biologique, parfois insoupçonnée, de Saint-Hyacinthe. Il propose aussi des gestes simples et concrets pour contribuer à la préservation de cette richesse naturelle locale.

Le parc Les Salines

Le parc Les Salines est une base de plein air d’une superficie d’environ 105 hectares, boisée sur plus de 60 %. Des installations extérieures (sentiers, aire de jeux) y sont accessibles gratuitement pour toute la population. Plusieurs activités et services sont disponibles sur place pour assurer la réussite de vos balades ou d’une journée familiale en plein air, tout au long de l’année. 

Le boisé des Douze

Le boisé des Douze est une réserve naturelle composée d’une forêt de feuillus abritant un nombre impressionnant d’espèces indigènes. L’amoureux de la nature peut aussi y admirer une section de ruisseau dont le tracé n’a subi aucune modification au cours de son histoire. Phénomène rare dans la région, ses eaux coulent en toute liberté, créant une variété de contours au gré des courants. D’accès gratuit, le boisé des Douze comprend 2,5 km de sentiers, le long desquels une flore et une faune d’une richesse surprenante sont à découvrir et à préserver.

Faune locale

La présence de certains animaux dans votre cour vous importune-t-elle ? Sachez qu’en général, mieux vaut faire preuve de tolérance dans notre cohabitation avec la faune urbaine. S’ils sont dans les parages, c’est qu’ils ont accès à une source de nourriture ou un abri. Veillez donc à leur bloquer tout accès à ces ressources autour de votre demeure, ou à les effaroucher à l’aide de lumière, de bruits, et de mouvements dérangeants.

Visitez le site du Ministère de l’environnement pour connaitre leurs recommandations à ce sujet.

La capture et la relocalisation doivent être évités, puisque l’animal pourrait avoir des bébés qui se retrouveront abandonnés, en plus des risques de transporter des maladies ou des parasites d’un territoire à un autre. De plus, un autre animal prendra vite sa place.

Notez qu’il est interdit de tuer ou empoisonner un animal. La vermine (souris, rat) n’est pas incluse dans la loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune donc elle peut être exterminée.

Si toutefois les alternatives ont été épuisées et la relocalisation demeure la seule option, contactez la Société protectrice des animaux de Drummond qui vous donnera le numéro de téléphone du trappeur urbain de votre secteur, et qui veillera à la capture humanitaire et la relocalisation de l’animal. Ce type de service est à vos frais.

Une marmotte commune, ou Marmota monax 

   

Animal mort

Contactez la SPAD afin que l’animal soit récupéré. Si l’animal est de petite taille (souris, rat, petit oiseau, Tamia, écureuil) ce dernier peut être disposé dans le bac à ordure. Évitez de le mettre dans le bac de matières organiques.

Nourrir les animaux sauvages

Pourquoi doit-on éviter de nourrir les animaux sauvages?

  • Pour éviter une relation de dépendance;
  • Pour éviter de pertuber leur habitudes alimentaires;
  • Pour éviter de désorganiser leur cycle de migration;
  • Pour éviter de les rendre farouches et plus vulnérables.

Ces animaux peuvent causer des blessures, transmettre des maladies, et pourraient conséquemment être éliminés. De plus, le surplus de nourriture et les déjections polluent le milieu naturel.

En évitant de nourrir les animaux sauvages, vous contribuez à maintenir leur population en santé et leur comportement naturel. Pour le bien-être de tous, mieux vaut les laisser libres et sauvages.

Si toutefois vous souhaitez installer une mangeoire à oiseaux à votre domicile, veuillez à la nettoyer et à la désinfecter régulièrement à l’eau savonneuse ou au vinaigre pour éviter la transmission de maladies. De même, La Société royale pour la protection des oiseaux suggère de supprimer tous les débris d’une mangeoire avec de l’eau, puis de la frotter soigneusement et de la faire tremper dans une solution d’eau de javel (1 part d’eau de javel pour 9 parts d’eau) pendant 30 minutes. Rincer à fond et laisser sécher complètement avant le remplissage.